Grasse, capitale mondiale du parfum

par | 15, Avr 2024 | Actualités

De l’histoire des parfums de Grasse, à son évolution, jusqu’aux bougies de Maison Georgia, il n’y a que quelques siècles, beaucoup de savoir-faire et surtout le choix d’un approvisionnement des meilleures matières premières pour la création de nos produits parfumés.

Maison Georgia - Ville de Grasse

LE SAVIEZ-VOUS ? Les origines des essences de Grasse

À l’origine, les parfums avaient une fonction religieuse : la myrrhe, l’encens (résine à l’odeur pénétrante), l’iris (dont les racines sentent la violette), le lotus, le lys, le safran (dont les étamines ont un parfum âcre et brûlant), la cannelle ou cinnamome (sorte de laurier originaire de Ceylan), le styrax ou storax (qui signifie arbre ou baume dont on tire une résine), le benjoin et d’autres encore… Puis, fut un temps où l’odeur marqua un clivage social et où, chez les plus fortunés, la propreté corporelle passait uniquement par l’usage des parfums.

Vers le milieu du XVIè siècle, Catherine de Médicis se lassa des parfums exotiques qu’elle faisait venir d’Orient à grands frais. Ayant entendu dire que les bords de la Méditerranée provençale recélaient les fleurs les plus odorantes, elle y envoya l’un de ses savants, le Florentin Tombarelli. Grace à son art, celui-ci eut pour mission de transformer ces pétales sauvages en essences précieuses.

A la même époque, Grasse était la capitale européenne de la tannerie, une activité produisant une odeur très forte, tenace et nauséabonde. Certains artisans se mirent alors à utiliser des essences naturelles de fleurs et de plantes aromatiques pour atténuer la puanteur et permettre la fabrication de gants en cuir parfumés avec des mélanges subtils.

Naquit alors la nouvelle corporation des Gantiers Parfumeurs. L’industrie du gant déclina peu à peu et les tanneurs de Grasse abandonnèrent complètement le gant au profit des parfums. La culture de plantes aromatiques se multiplia. D’autres types de végétaux issus de l’importation vinrent s’ajouter à cette liste. Les paysans devinrent peu à peu des compositeurs, des nez aguerris et des spécialistes. A partir du XVIIè siècle, la parfumerie devient alors une pleine activité pour la ville de Grasse.
 Les fleurs qui faisaient le charme de la région devinrent une source de richesse pour la petite cité bénie des dieux.

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LE SAVOIR-FAIRE DES PARFUMEURS DE GRASSE

Au fil des siècles, et face à la concurrence mondiale grandissante et à l’arrivée des parfums synthétiques, les parfumeurs de Grasse ont conservé l’habitude de travailler en coopérative, la meilleure manière de préserver leur tradition et leur savoir-faire unique.
Un savoir-faire ancestral donc, pour un processus de fabrication très rigoureux, doté d’un cahier des charges strict.

  • La première étape de la fabrication du parfum commence par la culture de plantes aromatiques. Ces dernières représentent la matière première, l’ingrédient principal des fragrances. La culture des oliviers, des roses et des jasmins mais aussi l’oranger, la lavande ou le myrte, s’étale sur de nombreux hectares dans la région de Grasse.
    Un processus rendu possible grâce à des producteurs compétents et exigeants, une terre fertile et un climat favorable à la culture de plusieurs types de végétaux.
  • La seconde étape consiste à extraire les molécules aromatiques présentes dans les plantes cueillies. La technique peut varier d’une entreprise à une autre. Certaines appliquent des méthodes artisanales tandis que d’autres préfèrent utiliser des moyens industriels. Une distillation à la vapeur d’eau ou à l’aide d’alcool est souvent la plus pratiquée pour recueillir les essences odorantes des fleurs.
  • Dernière étape, et non des moindres : l’assemblage. Des nez formés interviennent pour sélectionner et assembler les meilleures matières premières. Cela passe par la mise en place d’une pyramide olfactive. En d’autres termes, ils procèdent à l’élaboration d’une architecture olfactive d’une composition bien définie. Les notes de têtes et de fond doivent être arrangées pour obtenir l’équilibre et aboutir à la senteur recherchée.

Résultat d’un long procédé pour des fragrances de haute qualité, Grasse est ainsi devenue capitale mondiale du parfum reconnue par l’UNESCO témoignant de l’importance de cette industrie pour la ville et son patrimoine culturel immatériel.

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MAISON GEORGIA : LE CHOIX DE L’EXCELLENCE

Maison Georgia a fait le choix de travailler avec les parfums de Grasse : le choix de l’excellence, de la rigueur, de la qualité haut de gamme. Le choix également d’associer le savoir-faire artisanal et authentique français des parfumeurs de Grasse à nos bougies, nos brumes d’intérieur, nos diffuseurs à bâtons, nos fondants, nos suspensions parfumées et nos parfums pour voiture, dans le respect d’une fabrication 100% française, en circuit d’approvisionnement court, respectueux de l’environnement et de votre santé. Le choix enfin d’amener de la naturalité aux voyages olfactifs que Maison Georgia vous propose.